L’agence de presse officielle italienne ANSA a déclaré que des équipes de recherche et de secours ont repêché le corps d’un enfant, ayant péri dans ce naufrage. Selon l’agence de presse italienne, il s’agit d’un garçon de 12 ou 13 ans, retrouvé sur la plage de Porticello, à environ 10 km de l’endroit où a coulé le bateau, il y a une semaine.
Samedi, les équipes de secours ont retrouvé le corps d’un autre enfant, âgé de près de 3 ans, au large de Kotor, selon la même source.
L’ANSA a ajouté »qu’au moins 16 mineurs sont morts dans la catastrophe, tandis qu’au moins 80 autres migrants ont survécu ».
D’autres données indiquent, également, qu’entre 27 et 47 personnes sont toujours portées disparues.
De son côté, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, en visite officielle à Abou Dhabi, a démenti les informations selon lesquelles « son gouvernement aurait entravé des opérations de sauvetage qui auraient secouru les victimes », a rapporté samedi l’ANSA.
Selon le média, Meloni envisageait de tenir sa « prochaine réunion ministérielle à Cutro, la ville où la catastrophe s’est produite, pour discuter de la question de l’immigration ».
« Melloni a souligné que les autorités italiennes n’avaient pas reçu d’avertissement de l’agence européenne des frontières Frontex indiquant que »l’embarcation de pêche » transportant les demandeurs d’asile dans l’Europe, a rencontré des difficultés », a-t-elle ajouté.
« Une enquête a été ouverte pour déterminer si les secours ont été retardés en raison d’une négligence ou non », a-t-elle martelé.
Un précédent bilan publié, mercredi, par les garde-côtes italiens faisait état de 67 morts.
Le navire, transportant des migrants d’Iran, du Pakistan et d’Afghanistan, s’est écrasé contre des rochers, selon des médias italiens.
La tragédie survient quelques jours seulement après que le gouvernement de droite dirigé par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a adopté une nouvelle loi controversée sur le sauvetage des migrants clandestins.
La nouvelle loi proposée par le gouvernement de Meloni oblige les navires d’aide à ne faire qu’une seule tentative de sauvetage à la fois, ce qui menace d’augmenter le nombre de noyades en Méditerranée centrale, un point de passage le plus dangereux au monde pour les personnes demandant l’asile en Europe.