Dans une ville réputée pour sa beauté et son charme, les touristes ont eu la désagréable surprise de découvrir une carte postale bien différente de celle qu’ils espéraient. La raison ? Les éboueurs sont en grève dans plus de la moitié des quartiers parisiens où la collecte est gérée par la municipalité.
Cette situation a des conséquences désagréables pour les habitants et les commerçants locaux à cause de l’odeur nauséabonde qui gêne les clients, comme l’a constaté une correspondante de l’Agence Anadolu.
“J’ai jeté mes poubelles hier soir et ce matin je retrouve tous mes papiers étalés sur la voie publique, mes courriers personnels, mes factures, et autres” grince une habitante du secteur de Bercy qui juge la situation “intenable” mais qui “soutient les grévistes dans leur action”.
Malheureusement, aucune reprise de service des éboueurs n’est prévue pour le moment, laissant les habitants et les commerçants dans l’incertitude quant à la durée de la grève et ses conséquences à long terme.
Dans le 12ème arrondissement, des sacs noirs éventrés, forment des tas et précipitent la ville dans l’insalubrité.
Cette situation est préoccupante car elle risque d’avoir un impact négatif sur l’image de la ville et d’entraîner des problèmes sanitaires.
Concrètement, sur les 20 arrondissements parisiens, 10 sont concernés par le mouvement de grève reconduit au moins jusqu’à mercredi tandis que dans les 10 autres arrondissements, le ramassage des ordures est assuré par des entreprises privées et continue donc d’être effectué.
Lundi, près de 6 000 tonnes de déchets s’entassaient déjà dans les rues de Paris, pour atteindre ce mardi le chiffre des 6 600 tonnes.
Le mouvement de grève pourrait évidemment se poursuivre après mercredi puisque les syndicats se disent déjà prêts à rester mobilisés jusqu’au retrait de la réforme des retraites.