Alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les élections présidentielles et législatives se tiendraient le 14 mai, les fonctionnaires qui ont l’intention de se présenter aux élections législatives ont déjà commencé à présenter leur démission.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le calendrier électoral.
36 partis politiques participeront aux élections, dont le Parti de la justice et du développement (Parti AK), le Parti du mouvement nationaliste (MHP), le Parti de la grande unité (BBP), le Parti républicain du peuple (CHP), le Parti de la félicité (Saadet Partisi), le Parti de la démocratie et du progrès, le Parti du futur, le Parti du bien (IYI), le Parti de la patrie, le Nouveau parti du bien-être, le Parti démocrate, le Parti de la gauche démocratique, le Parti démocratique des peuples (HDP) et le Parti communiste de Turquie.
Le Conseil électoral suprême a fixé des dates et des échéances pour s’assurer que certains protocoles clés soient respectés avant la date du scrutin.
Voici quelques-unes des dates importantes à retenir :
18 mars : le calendrier électoral est officiellement lancé. Le processus de remise au Conseil électoral suprême du protocole d’alliance contenant les signatures des présidents des partis politiques qui ont décidé de participer aux élections commence.
31 mars : la liste définitive des candidats à la présidence sera publiée au Journal officiel et la période de campagne pour l’élection présidentielle commencera.
9 avril : les partis politiques ont jusqu’à 17 heures pour soumettre leurs listes de candidats à la commission électorale suprême. Les objections seront tranchées par le conseil électoral suprême jusqu’à 23h59.
27 avril – 9 mai : les citoyens turcs vivant à l’étranger votent.
14 mai : les élections présidentielles et législatives débutent officiellement. Les résultats provisoires de l’élection présidentielle seront annoncés avant 23h59.
28 mai : Si aucune majorité n’est dégagée à l’issue du premier tour de scrutin, le calendrier du second tour de l’élection présidentielle, prévu le 28 mai, entrera en vigueur.
Le Conseil électoral suprême a fixé à la mi-avril le début de ce qu’il appelle la « période de propagande », période pendant laquelle les partis politiques du pays font campagne.
Restrictions préélectorales
Les décisions du Conseil électoral suprême, qui fixent les pratiques et les interdictions relatives au jour du scrutin, ont également été publiées au Journal officiel.
Le scrutin devrait commencer à 8 heures du matin et se terminer à 17 heures (heure locale).
Le jour de l’élection, la vente de boissons alcoolisées sera interdite de 6 heures du matin (heure locale) à midi (heure locale). Personne ne sera autorisé à porter des armes, à l’exception des personnes chargées du maintien de la sécurité et de l’ordre.
Le jour du scrutin, tous les lieux de divertissement publics tels que les cafés seront fermés.
Il est interdit aux médias de faire des prédictions et des commentaires sur les élections et leurs résultats avant 18 heures (heure locale). Les médias pourront publier des informations et des communiqués qui seront diffusés par le conseil électoral, entre 18 heures et 21 heures (heure locale).
Après 21 heures ou plus tôt, les radiodiffuseurs seront libres de rendre compte des résultats de l’élection.
Les mêmes dispositions seront appliquées le 28 mai, date retenue pour un éventuel second tour de l’élection présidentielle.
Comment les victimes des séismes vont-elles voter ?
La direction générale de la population et de la citoyenneté a indiqué que des mesures ont été prises pour garantir le droit de vote des victimes des tremblements de terre lors des élections.
Les victimes du tremblement de terre peuvent communiquer en ligne leur nouvelle adresse après la catastrophe, y compris les résidences temporaires telles que les tentes, les dortoirs et les conteneurs, par l’intermédiaire des directions de la population et du portail de l’administration jusqu’au 17 mars.