AA / Ankara / Faruk Zorlu
La Türkiye est en faveur du prolongement de l’accord d’Istanbul sur les céréales, qui doit expirer le 18 mars, a fait savoir le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.
Il était, dimanche, l’invité d’Anadolu à Hatay, province située dans le sud de la Türkiye et touchée par les tremblements de terre du 6 février.
« Les deux parties (Russie et Ukraine) ont une attitude positive et nous pensons que l’accord sera prolongé », a-t-il dit.
Hulusi Akar a réitéré les efforts de la Türkiye pour veiller à ce que l’accord d’Istanbul continue d’être mis en œuvre, précisant que près de 24 millions de tonnes de céréales ont été acheminées aux personnes dans le besoin dans le cadre de cet accord.
En juillet dernier, la Türkiye, les Nations unies, la Russie et l’Ukraine ont signé un accord à Istanbul pour reprendre les exportations de céréales à partir de trois ports ukrainiens de la mer Noire, qui avaient été interrompues après le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022.
Grâce aux efforts d’Ankara, l’accord sur les céréales a été prolongé de 120 jours, à compter du 19 novembre.
Hulusi Akar a indiqué qu’environ 56 000 Syriens vivant en Türkiye sont retournés dans leur pays d’origine depuis les tremblements de terre du 6 février, qui ont frappé le sud la Türkiye et ont causé des ravages dans le nord de la Syrie.
Il a également réfuté les affirmations selon lesquelles il y aurait eu un afflux de réfugiés syriens vers la Türkiye via sa frontière sud. De nombreux citoyens syriens vivant en Türkiye retournent dans leur pays d’origine après avoir perdu leur maison et leurs proches.
Selon les chiffres officiels, plus de 47 900 personnes ont perdu la vie en Türkiye à la suite les tremblements de terre de magnitude 7,7 et 7,6.
Plus de 13,5 millions de personnes en Türkiye ont été touchées par les puissantes secousses qui ont secoué 11 provinces, dont Kahramanmaras, Hatay, Gaziantep, Adiyaman, Malatya, Adana, Diyarbakir, Kilis, Osmaniye, Sanliurfa et Elazig.
« Le YPG est identique à l’organisation terroriste PKK. Nous attendons de nos amis et alliés qu’ils cessent de s’obstiner et qu’ils voient et comprennent cette vérité », indiqué le ministre turc.
Et de conclure: « La Türkiye veut que tout le monde sache qu’Ankara n’est pas désespérée par l’achat de F-16 aux États-Unis. Nous avons d’autres options : Nous avons d’autres options. Les discussions avec le département américain de la Défense sur l’achat de F-16 ont atteint un point positif. La Türkiye attend du Congrès qu’il prenne une décision rationnelle. »