Selon le Pentagone, cette attaque de drone « d’origine iranienne », a eu lieu jeudi vers 13H38 (10H38 GMT) contre une installation de maintenance d’une base près de Hasakah, dans le nord-est de la Syrie.
La personne décédée est un sous-traitant américain, et les blessés sont cinq soldats et un autre sous-traitant également américains, selon la même source.
« J’ai autorisé les forces du Commandement central des États-Unis à mener des frappes aériennes de précision ce soir dans l’est de la Syrie contre des installations utilisées par des groupes affiliés au corps des Gardiens de la révolution » iraniens, a déclaré le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, cité dans le communiqué.
« Les frappes aériennes ont été menées en réponse à l’attaque d’aujourd’hui ainsi qu’à une série d’attaques récentes contre les forces de la coalition en Syrie par des groupes affiliés au corps des Gardiens de la révolution », a-t-il précisé.
Deux des soldats blessés jeudi ont été soignés sur les lieux de l’attaque, tandis que les trois autres soldats et un sous-traitant américain ont bénéficié d’une évacuation médicale vers l’Irak, a relaté le Pentagone.
« Comme le président Biden l’a clairement indiqué, nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre nos concitoyens et riposterons toujours au moment et à l’endroit de notre choix », a déclaré M. Austin.
Joe Biden se trouve au Canada pour rencontrer le Premier ministre Justin Trudeau et s’exprimer vendredi devant le Parlement canadien.
En août 2022, le président américain avait ordonné des frappes de représailles similaires dans la province syrienne de Deir Ezzor, riche en pétrole, après l’attaque d’un avant-poste de la coalition par plusieurs drones qui n’avait pas fait de victime.
L’attaque était survenue le jour de l’annonce par un média d’État iranien de la mort d’un général des Gardiens de la révolution, tué quelques jours plus tôt, « au cours d’une mission en Syrie en tant que conseillers militaires ».
L’Iran dit avoir déployé ses forces en Syrie à l’invitation de Damas, et seulement en qualité de conseillers.
Les gardiens de la Révolution islamique constituent le bras idéologique de l’armée iranienne et sont qualifiés de groupe terroriste par Washington.