AA / Paris / Ümit Dönmez
Les valeurs des actions de plusieurs banques françaises sont en chute libre, ce mercredi, suite à la dégringolade du Crédit Suisse.
Dans un contexte d’inquiétudes croissantes liées à la crise bancaire aux États-Unis et d’incertitude quant aux décisions des banques centrales dans les prochains jours, les marchés boursiers européens ont également enregistré, ce mercredi, des baisses rapides.
Alors que l’indice de référence du CAC 40 pour la Société Générale a connu un recul de 10,4 %, selon les derniers chiffres publiés par « Boursorama », la dévalorisation de l’action boursière de BNP Paribas s’est établie à 8,6 % peu avant la fermeture de la Bourse de Paris.
L’indice moyen du CAC 40, quant à lui, observait un recul de 3,04 % à 15 h 30 (UTC+1), selon la même source.
Ces reculs s’inscrivent dans le contexte d’une dégringolade de l’action « Crédit Suisse Group », de 16,4 % à 15 h 30 (UTC+1), en correction après une chute vertigineuse qui s’établissait à 30 % à la mi-journée.
« La chute de l’action Crédit Suisse, de 30,13 % à 13 H 12 GMT à un point bas historique, est venu enfoncer le clou mercredi après que le principal actionnaire du groupe helvétique, la Saudi National Bank, a exclu d’investir plus pour soutenir la banque en difficulté », indiquait Boursorama dans son dernier article publié ce mercredi.
Pour rappel, la semaine dernière, les régulateurs américains ont fermé la Silicon Valley Bank (SVB), qui était en défaillance, entraînant des incertitudes, à l’échelle globale, dans le système financier.
La banque commerciale basée en Californie (États-Unis) était la plus grande banque de la Silicon Valley en termes de dépôts et la 16e plus grande banque du pays.
Après SVB, les régulateurs américains ont fermé dimanche la Signature Bank, basée à New York, et pris diverses mesures, dans le but d’empêcher une crise bancaire.
La SVB avait été durement touchée par la baisse des valeurs technologiques au cours de l’année écoulée, ainsi que par la volonté affichée de la Réserve fédérale américaine d’augmenter les taux d’intérêt afin de lutter contre l’inflation.