Sur ordre du président Vladimir Poutine, M. Choïgou a déclaré que la flotte russe du Pacifique, basée à Vladivostok, en Extrême-Orient, allait travailler « dans de brefs délais » sur des entraînements au combat dans des zones maritimes « proches et lointaines ».

Au cours de ces exercices, les navires s’entraîneront à « repousser des attaques aériennes massives », à « chercher et détruire des sous-marins », ainsi qu’à procéder à des tirs de torpilles, de canon et de missiles, a énuméré M. Choïgou, pendant une réunion avec des officiers de haut rang.

Selon le ministre, ces manoeuvres visent à « renforcer les capacités des forces armées à repousser une agression ».

L’amiral Nikolaï Evmenov, qui dirige l’ensemble de la flotte russe, aura la responsabilité de superviser ces exercices, a précisé M. Choïgou.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a quant à lui assuré que ces manoeuvres surprises n’étaient « pas liées » à la présence de l’Otan en Asie-Pacifique, où tous les regards sont tournés vers la Chine et son rival américain.

« C’est un entraînement habituel, de routine, de l’armée, un développement de nos forces armées, une inspection de leur préparation au combat », a-t-il affirmé, précisant qu’il n’est « pas prévu » à l’heure actuelle que Vladimir Poutine y assiste.

« La pratique des inspections inopinées se poursuit, c’est habituel, ces dernières années, elles ont lieu de manière constante », a-t-il encore ajouté.

Cette annonce intervient à un moment où la Chine, qui effectue régulièrement des exercices militaires communs avec l’armée russe, a annoncé vendredi la visite en Russie du ministre chinois de la Défense, du 16 au 19 avril prochains.

AFP