AA/ Mascate/ Ahmed Hatem
Les données du gouvernement ont montré, lundi, que l’excédent budgétaire du Sultanat d’Oman a augmenté de 77% au cours des deux premiers mois de 2023, grâce à l’amélioration des revenus pétroliers et gaziers et la baisse des dépenses publiques.
Selon le rapport mensuel du ministère omanais des Finances, l’excédent (la différence entre les revenus et les dépenses) est passé à 372 millions de riyals (983,4 millions de dollars) au cours des deux derniers mois (janvier et février).
L’excédent du budget du Sultanat était de 210 millions de riyals (555 millions de dollars) au cours de la même période de l’année précédente.
Les données indiquent que les recettes budgétaires ont augmenté de 12% , pour atteindre 2,14 milliards de riyals (5,65 milliards de dollars), contre 1,91 milliard de riyals (5 milliards de dollars) à la même période l’an dernier.
L’augmentation des revenus a soutenu la croissance des recettes pétrolières de 5% à 1,015 milliard de riyals (2,86 milliards de dollars).
Les revenus du gaz ont également augmenté à 521 millions de riyals (1,37 milliard de dollars) au cours de la période, soit une augmentation de 2% par rapport à la même période de l’année précédente. Les revenus courants ont augmenté de 51% à 471 millions de riyals (1,24 milliard de dollars).
Quant aux dépenses publiques, le rapport indique qu’elles ont diminué de 4% sur une base annuelle au cours des deux premiers mois de l’année pour atteindre 1,77 milliard de riyals (4,67 milliards de dollars), contre 1,70 milliard de riyals (4,49 milliards de dollars) au cours de la période comparative de 2022. .
Le prix moyen du baril de pétrole omanais a augmenté au cours des deux premiers mois pour atteindre 86 dollars le baril, contre 81 dollars au cours de la période correspondante de 2022.
La production pétrolière du Sultanat a atteint une moyenne de 1,064 million de barils par jour fin février, contre 1,019 million de barils par jour au cours de la période comparative de l’année dernière.
Le budget du Sultanat d’Oman profite de la hausse des prix du pétrole et de l’amélioration de la production, dans un contexte de forte hausse de la demande mondiale avec les répercussions persistantes de la guerre russo-ukrainienne.