Des centaines de visiteurs australiens et néo-zélandais se sont rassemblés, mardi, sur le site de la campagne de Gallipoli, dans l’ouest de la Turquie, pour une messe à l’aube.
L’événement marquait le 108e anniversaire du premier débarquement des troupes du Corps d’armée australien et néo-zélandais (ANZAC) sur la péninsule de Gallipoli (Gelibolu en turc) au cours d’une campagne militaire qui a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale.
Près de 2 000 Australiens et Néo-Zélandais se sont rendus sur les anciens champs de bataille surplombant le détroit des Dardanelles pour la commémoration annuelle, au lever du soleil..
Les participants ont passé la nuit sur le site dans des sacs de couchage et dans des couvertures dans le froid, attendant le début de la cérémonie tout en regardant des documentaires et des interviews sur la bataille de Gallipoli pendant la Première Guerre mondiale.
Au cours du programme qui a débuté à l’aube, le ministre australien des anciens combattants, Matt Keogh, et le ministre néo-zélandais de la défense, Andrew Little, ont prononcé des discours insistant sur l’importance de cette journée.
La lettre de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la République turque, aux familles des soldats étrangers qui ont perdu la vie lors de la bataille de Canakkale a également été lue avec la solennité qui convient.
Cette campagne de huit mois a coûté la vie à plus de 44 000 soldats britanniques, irlandais, français, australiens, néo-zélandais, indiens et canadiens, ainsi qu’à près de 87 000 soldats ottomans.
Ce jour est également commémoré en Australie et en Nouvelle-Zélande sous le nom d’ANZAC Day. Gallipoli est considéré comme l’un des événements décisifs qui ont permis aux deux pays d’accéder au statut de nation.
La bataille a également créé des liens entre la Turquie, qui est devenue un État moderne peu après la guerre, et les pays de l’ANZAC.