Dans une déclaration à Anadolu, Mohamed Ali, un garde-côte libyen a affirmé que « les corps de 11 migrants clandestins, dont un enfant, ont été repêchés après le lancement d’une alerte de détresse dans la matinée de mardi, au sud d’Al-Qarbouli (60 km à l’est de Tripoli). »
« Nous avons pu secourir environ 61 migrants qui se trouvaient à bord de l’embarcation sinistrée, qui transportait des personnes de Syrie, du Pakistan, du Bangladesh et d’autres nationalités africaines », a-t-il indiqué.
Dans ce contexte, la branche du Croissant-Rouge libyen de Sabratha (70 km à l’ouest de Tripoli) a annoncé mardi dans plusieurs communiqués avoir repêché environ « 36 corps de migrants illégaux après que des embarcations ont coulé au large de la ville lors de 3 opérations en 3 jours ».
Mardi, le Croissant-Rouge a déclaré dans un communiqué publié sur Facebook que pour le troisième jour consécutif, l’ambulance et l’équipe d’urgence ont retrouvé 8 corps sur la plage de Sabratha ».
Dans une autre déclaration, lundi, la même source a souligné que « des volontaires ont effectué une mission humanitaire ardue et douloureuse, au cours de laquelle ils ont récupéré les corps de 11 migrants, qui ont été transférés à l’hôpital ».
Dimanche, le Croissant-Rouge a indiqué dans un communiqué avoir « repêché, en présence du parquet et du commissariat de police de Sabratha, environ 17 corps sur la plage malgré les conditions météorologiques difficiles et la complexité d’accès aux lieux où se trouvaient les corps. »
La Libye, bordant la Méditerranée, est un point de passage pour les migrants africains cherchant à atteindre l’Europe d’une manière illégale à la recherche d’une vie meilleure, fuyant les guerres, les troubles et la détérioration des conditions économiques dans leurs pays.