AA / Ankara / Yesim Sert Karaaslan
Aucun cas de paludisme n’a été signalé en Türkiye, mais des cas provenant de l’étranger peuvent exister dans le pays, selon le programme d’Élimination du paludisme mené par le ministère turc de la Santé.
Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, qui a lieu chaque année le 25 avril, le correspondant d’Anadolu (AA) a récolté des informations auprès de la Direction générale de la Santé (DGS).
Annoncé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le thème de cette journée cette année a été « Objectif zéro paludisme : investir, développer, mettre en œuvre ».
Définie comme une maladie mortelle, le paludisme est transmis à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques qu’on trouve principalement dans les pays tropicaux. Il s’agit d’une maladie évitable et dont on peut guérir.
Le paludisme est considéré comme un problème de santé important dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, en particulier en Afrique subsaharienne.
Selon les données officielles, environ 247 millions de cas de paludisme ont été observés dans le monde en 2021, dont 619 mille décès.
On estime que 95 % des cas de paludisme et des décès liés à ce dernier surviennent sur le continent africain.
Les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les patients atteints du VIH/SIDA sont les plus à risque.
En Türkiye, aucun cas de paludisme n’a été observé. Or, il existe des cas provenant de l’étranger du fait de la migration et de l’augmentation du nombre de personnes voyageant vers et en provenance de pays où le paludisme est endémique.
D’autre part, la Türkiye est également sous risque en raison de la présence de moustiques anophèles et de son emplacement dans la zone climatique subtropicale.