« Les délégations du gouvernement de la République arabe de Syrie siègeront de nouveau à la Ligue arabe », indique le texte voté par l’ensemble des ministres lors d’une réunion à huis clos au siège de la Ligue arabe au Caire.
Plus tôt dimanche, une réunion ministérielle arabe a été lancée au Caire, et ce, quelques jours avant le coup d’envoi du Sommet arabe prévu le 19 mai à Riyad, sur fond de démarches arabes en faveur du rétablissement du siège syrien, gelé depuis 2011.
Isolé diplomatiquement depuis 2011, le régime syrien de Bachar al-Assad est récemment sorti de son statut de persona non grata. Si le réchauffement diplomatique se préparait depuis des mois, Assad a bénéficié de l’élan de solidarité mondial après le tremblement de terre dévastateur du 6 février, qui a fait des milliers de morts en Turquie et en Syrie.
Damas mise désormais sur une “pleine normalisation” avec les pays arabes pour financer la coûteuse reconstruction du pays aux infrastructures ravagées par les conflits à répétition.
En novembre 2011, 18 des 22 membres de la Ligue arabe avaient suspendu la participation de la Syrie à leurs réunions dans le contexte du recours par le régime de Bachar al-Assad à l’option militaire pour réprimer une révolution populaire qui réclamait un changement de pouvoir.
