L’hôpital turc du Sud-Darfour continue de soigner le peuple soudanais

L'hôpital turc du Sud-Darfour continue de soigner le peuple soudanais

AA/Istanbul/Tufan Aktaş

L’hôpital de Nyala, capitale de l’État du Sud-Darfour au Soudan, tente de panser les plaies de la population bien que tous les établissements de santé du voisinage aient cessé d’offrir leurs services.

Yunus Ahmed Adem Yahya, directeur par intérim de l’école professionnelle des services de santé de l’Université des sciences de la santé (SBU) de Nyala, a déclaré au correspondant d’Anadolu que toutes les institutions de santé de la région ont été fermées avec l’intensification des affrontements, mais que l’hôpital de formation et de recherche turc continue ses services.

En affirmant que les civils qui ont été blessés ou qui ont perdu la vie dans les affrontements ont été pris en charge, Yahya a expliqué que l’hôpital a dû faire un appel de sang d’urgence la semaine dernière.

« Les gens vivant aux alentours de l’hôpital sont venus volontairement afin de faire don de leur sang » a-t-il assuré, notant que l’hôpital a fourni un service intensif pendant plusieurs jours.

Yahya a indiqué que la zone autour de l’hôpital est calme ces derniers jours et que la charge de travail commence à diminuer.

Environ 50 membres du personnel turc travaillent à l’hôpital de formation et de recherche turc soudanais de Nyala, d’une capacité de 150 lits, avec une zone fermée de 11 mille mètres carrés.

Le Comité central des médecins soudanais a annoncé que 39 des 59 hôpitaux de la capitale et des États proches des zones de conflit étaient hors service en raison des affrontements entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) dans le pays.

Affrontements entre l’armée et les FSR au Soudan

Dans la matinée du 15 avril, des affrontements armés ont éclaté entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide à Khartoum, la capitale du Soudan, ainsi que dans d’autres villes.

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé que 427 personnes avaient perdu la vie et que 3 700 personnes avaient été blessées lors des affrontements.

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