AA / Istanbul / Zeynep Beyza
Les cours du pétrole ont augmenté lors des échanges matinaux de ce lundi suite à la négociation entre le président américain, Joe Biden, et le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, autour d’un accord sur le plafond de la dette au cours du week-end dernier.
Le Brent de référence internationale s’est échangé à 77,47 dollars le baril à 08 h 55, heure locale (05 h 55 GMT), soit une hausse de 0,64 % par rapport au dernier cours de 76,98 dollars fixé lors des échanges de clôture du vendredi.
Le cours du baril de pétrole américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s’est, pour sa part, échangé à 73,19 dollars, avec une hausse de 0,72 % par rapport au cours de clôture qui était de 72,67 dollars.
Biden et McCarthy ont annoncé un « accord de principe » au soir du samedi pour relever le plafond de la dette et éviter un « défaut catastrophique ».
Le président américain a exhorté le Congrès, dans la journée du dimanche, à adopter un accord bipartite qu’il a conclu avec McCarthy pour relever le plafond de la dette. Un vote est prévu à la Chambre de représentants mercredi prochain.
La limite d’endettement aux Etats-Unis a été atteinte en janvier dernier, mais le département du Trésor a pris des mesures pour s’assurer que les États-Unis continuent de payer leurs dettes.
La baisse de la valeur du dollar a également contribué à la hausse des cours du pétrole, indexés sur le dollar.
L’indice du dollar américain, qui mesure la valeur du dollar américain par rapport à des devises concurrentes, dont le yen japonais, la livre sterling, le dollar canadien, la couronne suédoise et le franc suisse, a baissé de 0,09 % à 104,11 points tôt dans la journée de ce lundi.
Alexander Novak, le vice-Premier ministre russe, a également déclaré dans un discours, la semaine dernière, que les réductions de production de l’OPEP + et une augmentation de la demande estivale pourraient faire grimper le prix du baril de brut Brent à un peu plus de 80 dollars, d’ici la fin de l’année.
Les investisseurs tablent sur une baisse de la production des producteurs de l’OPEP + qui devrait être décidée lors de leur prochaine réunion du 4 juin.