AA / Ankara / Diyar Guldogan
« Le monde peut être guéri de la maladie du changement climatique grâce à une vie écologique sans déchets », a déclaré, mardi, la première dame de Türkiye, Emine Erdogan.
Emine Erdogan s’exprimait, mardi, par le biais d’un message vidéo, lors de la deuxième session de l’Assemblée des Nations unies sur l’habitat.
« Une grande partie des déchets que nous abandonnons à la nature est constituée de produits qui peuvent être réutilisés et qui n’ont pas encore achevé leur cycle de vie. L’empreinte que nous laissons sur la planète ne dépend que de nous », a-t-elle ajouté.
« En apportant de petits changements dans la vie quotidienne des individus, nous pouvons guérir le monde de la maladie du changement climatique en menant une vie respectueuse de l’environnement et sans déchets. »
Selon la première dame turque, le « succès exceptionnel » du mouvement zéro déchet de la Türkiye en peu de temps a montré au monde entier l’importance de l’effort humain individuel pour les problèmes environnementaux.
En 2017, sous les auspices d’Erdogan, la Türkiye a lancé le projet zéro déchet pour souligner l’importance de l’élimination des déchets dans la lutte contre la crise climatique.
Le projet a été salué par la communauté internationale. Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a notamment exprimé sa gratitude à la première dame de Türkiye lors de l’Assemblée générale à New York en septembre dernier.
En décembre, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à l’unanimité une résolution sur l’initiative « zéro déchet » présentée par la Türkiye, déclarant le 30 mars Journée internationale « zéro déchet ».
« Il ne fait aucun doute que de grands progrès ont été accomplis pour préserver la nature des déchets dont elle ne peut se débarrasser elle-même. Cependant, nous avons encore un long chemin à parcourir à une époque où la consommation est devenue l’objectif principal », a poursuivi Emine Erdogan.
Et de conclure: « Je pense que le changement le plus profond se produira lorsque nous abandonnerons la culture du jetable et adopterons un mode de vie qui ne génère pratiquement pas de déchets. »