AA / Montréal / Hatem Kattou
Le Canada a annoncé, vendredi, l’octroi d’un financement de 69,5 millions de dollars pour « des projets nouveaux et élargis de renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme ainsi que pour des projets de paix et de stabilisation au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie centrale ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué mis en ligne, vendredi, sur le site du ministère canadien des Affaires étrangères.
Cette annonce coïncide avec la fin de la visite dans la capitale saoudienne Riyad, de Robert Oliphant, secrétaire parlementaire de la cheffe de la diplomatie canadienne, qui avait pris part à une réunion des ministres des Affaires étrangères de la coalition internationale contre Daech.
« Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance d’évoluer et de s’adapter à un contexte sécuritaire mondial de plus en plus complexe et dans le cadre de son engagement au sein de la Coalition internationale contre Daech, le Canada favorise la paix et la stabilité dans le monde en s’attaquant aux conditions sous-jacentes qui mènent à l’instabilité », lit-on dans le communiqué.
« Malgré les progrès importants réalisés par la Coalition internationale, Daech cherche à reconstituer ses effectifs au Moyen-Orient et à étendre son influence dans certaines parties de l’Afrique et de l’Asie centrale », poursuit le texte.
« Les projets annoncés aujourd’hui, indique la même source, contribueront à répondre à la menace posée par Daech, à compléter les initiatives existantes en matière de sécurité et de coordination, et à intégrer une approche tenant compte du genre, ancrée dans la protection des droits de la personne, la gouvernance inclusive et la primauté du droit ».
Robert Oliphant, a, dans le même ordre d’idées, annoncé « un engagement de 20 millions de dollars du gouvernement du Canada, dans le cadre de sa stratégie pour le Moyen-Orient, pour des projets de stabilisation dans les zones libérées de Daech en Irak et pour aider à réunir les conditions d’une solution politique durable au conflit, solution dirigée par la Syrie et fondée sur la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU ».