« Je veux ici dire l’émotion de la nation tout entière après la mort du jeune Nahel. Un adolescent a été tué et c’est inexcusable. La justice a été immédiatement saisie, je souhaite qu’elle fasse son travail avec célérité et dans le calme », a déclaré le chef de l’Etat en déplacement à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Ces propos s’inscrivent dans le sillage de ceux du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a demandé à ce que toute la vérité soit faite « le plus rapidement possible ».

La Première ministre Élisabeth Borne a estimé dans un tweet qu’il y avait une « exigence absolue de vérité », au lendemain de la mort de l’adolescent.

« Je souhaite que notre exigence absolue de vérité permette à l’apaisement de l’emporter sur la colère », a écrit la Première ministre qui a échangé avec le maire de la ville de Nanterre Patrick Jarry pour lui dire son « émotion et (sa) détermination à faire toute la lumière sur le drame ».

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et authentifiée par Reuters montre deux policiers se tenant près d’une voiture à l’arrêt, côté conducteur. L’un des deux met en joue le conducteur et ouvre le feu lorsque ce dernier tente de démarrer.

La mort du jeune homme, âgé de 17 ans, et la violence des images relayées par les réseaux sociaux, ont provoqué des affrontements dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine et dans d’autres communes de la région parisienne et en province.

Agences