AA / Istanbul / Firdevs Yuksel
Les cours du pétrole ont augmenté lors des échanges matinaux de ce lundi sur fond d’inquiétudes concernant les approvisionnements mondiaux restreints après une baisse de la production pétrolière de l’Arabie saoudite et de la Russie, deux pays membres majeurs de l’OPEP +.
Le baril de Brent de référence internationale s’est échangé à 85,45 dollars le baril à 10 h 28, heure locale (07 h 28 GMT), avec une hausse de 0,77 % par rapport au cours de clôture des échanges du vendredi qui ont fixé le cours à 84,80 dollars le baril.
Le baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s’est, pour sa part, échangé à 81,31 dollars le baril, avec une hausse de 0,81 % par rapport au cours de clôture qui était de 80,66 dollars le baril.
Les deux barils de référence ont encaissé des pertes importantes la semaine dernière, à cause des craintes d’un ralentissement de la croissance économique en Chine et d’une énième hausse des taux d’intérêt aux États-Unis.
Cependant, les inquiétudes concernant les approvisionnements mondiaux ont de nouveau soutenu les hausses de cours du brut ce lundi.
Les exportations de brut de l’OPEP + devraient baisser pour un deuxième mois consécutif durant ce mois d’août après les réductions de la production pétrolière, décidées par la Russie et de l’Arabie saoudite.
Plus tôt en ce mois d’août, l’Arabie saoudite a annoncé sa décision de prolonger ses réductions existantes de production pétrolière de 1 million de barils par jour (bpj) jusqu’en septembre. Le pays avait initialement réduit sa production pour le mois de juillet, avant de reconduire sa politique de production pour le mois d’août.
Dans un même contexte, la Russie a aussi annoncé sa décision de continuer à réduire volontairement ses exportations de pétrole, déclarant une réduction de ses exportations de 500 000 bpj en août et de 300 000 bpj en septembre.
Dans une autre perspective, le nombre de plates-formes pétrolières aux États-Unis a diminué de cinq la semaine dernière, selon les dernières données, rendues publiques vendredi dernier, par la compagnie de services pétroliers Baker Hughes.
Le nombre de plates-formes pétrolières, indicateur de la production à court terme dans le pays, est tombé à 520 plates-formes dans la semaine du 18 août. Au total, le nombre de plates-formes pétrolières américaines a diminué de 81 par rapport à 2022.