AA / Istanbul / Firdevs Yuksel
Les cours du pétrole ont affiché des baisses limitées lors des échanges matinaux de ce mardi en raison des inquiétudes sur l’état de la demande, déclenchées par les craintes d’un ralentissement de la croissance économique en Chine et les prévisions de nouvelles hausses des taux d’intérêt aux États-Unis.
Le baril de Brent de référence international s’est échangé à 84,36 dollars le baril à 10 h 16, heure locale (07 h 16 GMT), avec une baisse de 0,12 % par rapport au cours de clôture du lundi qui avait fixé le prix du baril à 84,46 dollars.
Le baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s’est, pour sa part, échangé à 80,06 dollars le baril, avec une baisse de 0,07 % par rapport au cours de clôture précédent qui était de 80,12 dollars le baril.
Les inquiétudes concernant l’état de l’offre mondiale de brut, après la réduction de la production des pays de l’OPEP + (Arabie saoudite et Russie), ont maintenu les cours du pétrole à des seuils proches de leurs cours les plus hauts de cette année.
Cependant, les inquiétudes concernant l’état de la demande, déclenchées par les craintes d’un ralentissement de la croissance économique en Chine et les prévisions de nouvelles hausses des taux d’intérêt aux États-Unis ont atténué la confiance des marchés.
La perspective d’un ralentissement de la demande chinoise de pétrole après une baisse décevante des taux d’intérêt affecte les prix du pétrole.
Le mois dernier, l’indice des prix à la production (IPP) de la Chine a reculé de 0,3 %, quant à l’indice des prix à la consommation (IPC), il a chuté de 4,4 %. Les deux indices ont baissé simultanément pour la première fois depuis 2020, donnant lieu à des craintes d’une déflation.
La Banque populaire de Chine (PBOC) a abaissé, dans la journée du lundi, le taux préférentiel de ses prêts à un an, de 3,55 % à 3,45 %, laissant cependant son taux à cinq ans inchangé.
Du côté des Etats-Unis, la possibilité de nouvelles hausses de taux d’intérêt soutiennent également la baisse des cours du brut.
Alors que les marchés attendent davantage de signaux indiquant la tendance de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), les investisseurs craignent qu’une hausse des taux d’intérêt américains puisse potentiellement nuire à la demande de pétrole du plus grand pays consommateur de pétrole au monde.