AA / Ankara / Gozde Bayar
Les relations entre la Türkiye et l’Algérie « sont vraiment en plein essor et en plein développement, tant sur le plan politique qu’économique », s’est félicité le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.
Ahmed Attaf s’exprimait jeudi lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, Hakan Fidan, tenue à Ankara.
Selon le chef de la Diplomatie algérienne, des progrès significatifs ont été enregistrés dans les relations entre Ankara et Alger au cours des trois dernières années, précisant qu’elles se sont élargies pour répondre aux opportunités de coopération et de partenariat.
Hakan Fidan a, pour sa part, indiqué que la Türkiye déploie de grands efforts pour stimuler les investissements en Algérie, pays dans lequel les autorités offrent une large palette de coopération.
« Nous déployons beaucoup d’efforts et de volonté pour accroître les investissements turcs. Les autorités algériennes font également preuve d’une grande coopération à cet égard. Nous travaillons à l’ouverture d’une succursale de la banque (turque) Ziraat en Algérie, notamment pour résoudre les problèmes financiers et connexes », a-t-il dit.
Hakan Fidan et Ahmed Attaf ont coprésidé la deuxième réunion du groupe de planification conjoint, créé pour assurer le suivi des résultats du Conseil de coopération de haut niveau Türkiye-Algérie qui s’est tenu en Türkiye en 2022.
Le ministre turc a qualifié la rencontre de « très fructueuse », expliquant que les deux parties ont mutuellement examiné les possibilités de coopération dans tous les domaines sur les plan étatique, commercial et social.
Les discussions ont porté sur les questions de coopération régionale et bilatérale ainsi que les moyens à déployer pour une contribution positive à la résolution des problèmes en Afrique.
« La série de coups d’État a malheureusement provoqué ces dernières années des situations que nous ne voulons pas vivre en Afrique », a noté Hakan Fidan.
Le processus de mise sur pied d’un État et l’échec des systèmes politiques en Afrique, en particulier dans les pays qui ont accédé tardivement à l’indépendance, sont l’une des raisons de la crise actuelle, a soutenu le chef de la Diplomatie turque.