AA / Istanbul / Firdevs Yuksel
Les cours du pétrole ont bondi lors des échanges matinaux de ce jeudi avec la parution des données indiquant une demande accrue aux États-Unis, le plus grand consommateur de pétrole au monde, alimentant les craintes d’un resserrement des approvisionnements mondiaux.
Le baril de brut Brent de référence international s’est échangé à 94,94 dollars le baril à 10 h 05, heure locale (07 h 05 GMT), soit un gain de 0,61 % par rapport au cours de clôture des échanges du mercredi qui ont fixé le prix du baril à 94,36 dollars.
Le cours du baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s’est, pour sa part, échangé à 94,42 dollars le baril, avec une hausse de 0,79 % par rapport au cours de clôture du mercredi, qui était de 93,68 dollars le baril.
Les deux barils de référence se négocient autour de leurs plus hauts seuils de l’année, sur fond d’une diminution des stocks de brut américain qui alimente les perspectives d’une offre serrée.
Les stocks commerciaux de pétrole brut aux États-Unis ont diminué d’environ 2,2 millions de barils pour atteindre les 416,3 millions de barils, alors que l’American Petroleum Institute (API) tablait sur une hausse d’environ 1,6 million de barils, selon les données publiées mercredi par l’Energy Information Administration (EIA).
La baisse des stocks indique des perspectives de demande plus favorables dans le pays, mais a en même temps alimenté les craintes d’un resserrement de l’offre mondiale de pétrole cette année.
Les problèmes d’approvisionnement déclenchés par les réductions de la production pétrolière d’environ 1,3 million de barils par jour (b/j) par l’Arabie Saoudite et la Russie jusqu’à la fin de l’année ont fait que les deux barils de référence ont maintenu leurs prix autour de leurs plus hauts seuils de cette année.
La décision du gouvernement russe, prise le 21 septembre, de limiter les exportations d’essence et de diesel pour équilibrer le marché intérieur a également exacerbé les inquiétudes concernant les approvisionnements énergétiques.