Un couple moldave
Un couple originaire de Moldavie, en situation irrégulière, a été interpellé dans le 10e arrondissement de Paris, dans l’affaire des “tags antisémites”.
Les faits se sont déroulés le vendredi 27 octobre dernier dans le 10e arrondissement de la capitale. Lesdits individus ont été appréhendés en flagrant délit d’inscription d’une étoile de David sur la façade d’un établissement scolaire.
Selon une source policière, ce couple, originaires de Moldavie et nés en 1990 et 1994, a été trouvé en possession de pochoirs et de bombes de peinture lors de leur arrestation. Le parquet de Paris a confirmé que ces deux personnes ont admis avoir réalisé ces graffitis antisémites.
Ces moldaves en situation irrégulière ont été placés en centre de rétention administrative en vue de leur expulsion. Le symbole de l’étoile bleue, qu’ils avaient apposé sur le mur de l’école, a été rapidement effacé le même jour.
Manipulation islamophobe ?
Bien que les les deux individus aient été appréhendés le vendredi 27 octobre, la police et le ministère de l’intérieur ont laissé planer le doute pendant 5 jours, laissant ainsi l’opinion publique imputer cet acte aux musulmans de France, dans un contexte de recrudescence de tension entre pro-palestiniens et pro-israéliens.
Le 31 octobre encore, c’est à dire 4 jours après l’interpellation, lors d’une visite au centre culturel israélite de Levallois-Perret, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, disait “regretter que ce soit dans une forme d’islam radical, dans une forme d’ultragauche que ceux-là se rejoignent dans la haine des Juifs” et que la République est disposée à “lutter contre ce poison ».
Mais le plus inquiétant dans cet incident, c’est que le couple moldave déclare avoir peint ces tags antisémites à la “commande d’un tiers”, ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’une manipulation sciemment organisée pour incriminer les musulmans de France.
Depuis que l’affaire a éclaté au grand jour, certains journalistes n’ont pas manqué de remarquer que la presse française a radicalement changé de terminologie pour qualifier les graffitis.
Cependant, les responsables des nombreux « tags antisémites » récemment découverts dans le 14e arrondissement de Paris n’ont pas encore été identifiés, laissant l’enquête en cours. Les autorités continuent de travailler pour déterminer l’ensemble des acteurs impliqués dans ces actes répréhensibles.