Au moins 21 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé, ajoutant que des tests ADN étaient en cours pour identifier des restes humains.

La frappe a visé un appartement, selon l’agence nationale libanaise ANI.

Dans l’est du Liban, un chauffeur de convoi d’aide humanitaire a été blessé lundi quand son camion a été atteint par le souffle d’une frappe israélienne, rapporte l’agence de presse officielle libanaise.

Dans la même journée, le Hezbollah a annoncé avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa, la grande ville du nord d’Israël, puis une caserne près de Netanya, localité côtière au nord de Tel-Aviv, alors que l’armée israélienne affirme avoir intercepté dans le centre d’Israël des projectiles tirés depuis le Liban.

L’armée israélienne a fait état de quatre soldats tués et de sept militaires blessés dans cette frappe sur un camp d’entraînement à Binyamina. Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a parlé d’une attaque « douloureuse ».

Plus de 1 300 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre dans l’offensive menée par Israël en parallèle à la guerre contre Gaza, selon un décompte de l’AFP. L’ONU a recensé près de 700 000 déplacés depuis cette date.

« Pas de retrait de la Finul »

Déployée dans le sud du Liban, la force de paix de l’ONU (Finul) a dénoncé des « violations choquantes » israéliennes contre ses positions, faisant état notamment d’une entrée « en force » dimanche de deux chars israéliens dans une de ses positions.

La version de l’armée israélienne assure qu’un de ses chars avait percuté un poste de la Finul alors qu’il évacuait des soldats blessés.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, dont le pays a des Casques bleus au Liban, a assuré lundi qu’il n’y aurait « pas de retrait » des troupes de la Finul, après que son homologue israélien Benjamin Netanyahu a appelé à les mettre « à l’abri immédiatement ». L’UE a, pour sa part, condamné des attaques « inacceptables » contre la force de l’ONU.

Agences