AA / Istanbul / Seda Sevencan – Serdar Dincel
« Le développement des relations de notre pays avec les BRICS n’est pas et ne peut pas être une alternative à nos engagements actuels », a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le chef de l’État turc s’exprimait, lundi à Ankara, à l’issue du conseil des ministres.
« Nous ne changeons pas de cap. Au contraire, nous nous efforçons de revendiquer la place qui nous revient dans le système mondial en pleine mutation, avec une approche centrée sur la Türkiye », a-t-il précisé.
Et Erdogan d’ajouter : « La Türkiye occupe sa place sur toutes ces plateformes en tant qu’allié de longue date de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) et en tant que pays souhaitant devenir membre à part entière de l’Union européenne (UE) ».
Il a souligné qu’Ankara se dirige « là où se trouvent ses intérêts, et développe la coopération dans la direction que ses bénéfices requièrent ».
La semaine dernière, le président turc a participé, en tant qu’invité, au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud et plusieurs autres pays) qui s’est tenu en Russie.
– Attaque terroriste perpétrée à Ankara
Suite à l’attaque terroriste perpétrée la semaine dernière par le PKK contre le siège des Industries aérospatiales turques (TAI) dans la capitale Ankara, qui a tué cinq personnes et en a blessé 22 autres, la Türkiye a frappé plus de 470 cibles et neutralisé 213 terroristes, a déclaré le président.
Il a indiqué que la Türkiye a « froissé les messages » que l’attaque terroriste contre l’entreprise de défense turque visait à transmettre.
Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK – inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l’Union européenne – a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. Le YPG est la branche syrienne du PKK.
