Le FMI revoit à la baisse ses prévisions de croissance économique en Israël en 2024

Le FMI revoit à la baisse ses prévisions de croissance économique en Israël en 2024

AA/ Washington/ Mohamed Khabissa

Le Fonds monétaire international (FMI) a réduit ses prévisions de croissance de l’économie israélienne pour l’année en cours à seulement 0,7%, contre une croissance réelle de 2% en 2023.

C’est ce qui ressort du rapport du Fonds sur les Perspectives de l’économie mondiale, publié mardi, au moment où Israël élargit la portée de sa guerre pour inclure le Liban, près d’un an après la guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

Le FMI a déclaré que ses attentes concernant la croissance de l’économie israélienne cette année sont de 0,7%, avec une croissance atteignant 2,7% en 2025. Ces chiffres signifient une croissance négative (contraction), compte tenu de l’augmentation naturelle de la population.

Et d’ajouter: « L’économie israélienne est soumise à un état d’incertitude croissante en raison du conflit dans la région », poursuivant: « Les prévisions budgétaires reposent sur l’hypothèse selon laquelle des dépenses publiques plus élevées à court terme sont utilisées pour soutenir l’économie et couvrir les coûts militaires, mais les mesures budgétaires après 2024 devraient contribuer à contenir le déficit budgétaire ».

Plus tôt ce mois-ci, le ministère israélien des Finances a déclaré que le déficit budgétaire pour les douze mois prenant fin en septembre dernier, avait atteint 8,5% contre 8,3% au cours des mois se terminant en août.

La même source a attribué le pourcentage élevé du déficit du produit intérieur brut aux dépenses croissantes de la guerre contre la bande de Gaza, depuis octobre 2023.

Selon les calculs d’Anadolu, la valeur du déficit de 8,5% en pourcentage du PIB pour l’année 2023 est d’environ 45 milliards de dollars américains, alors que le produit intérieur brut en 2023 a atteint environ 530 milliards de dollars.

Israël s’est tourné plus d’une fois vers les marchés mondiaux de la dette pour obtenir les liquidités nécessaires pour financer les dépenses de guerre et couvrir le déficit budgétaire.

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