Au moins dix personnes ont été tuées vendredi dans des raids israéliens visant deux localités de la région de Baalbeck-Hermel dans l’est du Liban, a annoncé le ministère de la Santé libanais.

Dans un « bilan préliminaire », le ministère de la Santé rapporte des « raids de l’ennemi israélien » qui ont tué huit personnes dans le village d’Amhaz, et deux autres dans le village de Charawna.

Tout au long de la journée, l’Agence nationale d’information libanaise (Ani) a rapporté des frappes sur plusieurs secteurs de l’est du pays, qui n’avaient pas été précédées par des appels à évacuer de l’armée israélienne.

Le Premier ministre libanais a accusé vendredi Israël de refuser tout cessez-le-feu avec le Hezbollah, après une nuit de frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth.

L’aviation israélienne a mené à l’aube au moins dix frappes sur la banlieue sud, qui ont provoqué de fortes explosions et transformé des immeubles entiers en amas de gravats et de cendres fumantes.

Ces frappes sont survenues quelques heures après une visite à Jérusalem de deux émissaires américains qui ont tenté de négocier une issue à la guerre opposant depuis septembre Israël au Hezbollah.

« L’extension, une nouvelle fois, de l’agression de l’ennemi israélien (…) et le fait qu’il ait de nouveau pris pour cible la banlieue sud de Beyrouth par des raids destructeurs, sont autant d’indicateurs qui confirment son refus de tous les efforts déployés pour obtenir un cessez-le-feu », a déclaré le Premier ministre libanais, Najib Mikati.

La guerre qui fait rage depuis le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza s’est propagée au Liban, où Israël multiplie depuis le 23 septembre les frappes aériennes, accompagnées depuis le 30 septembre d’une invasion terrestre dans le sud.

Au moins 1 829 personnes ont été tuées depuis le 23 septembre à travers le pays, selon les données officielles.

Agences