« Notre position à l’égard de la nouvelle administration américaine dépend de ses positions et de son comportement pratique à l’égard de notre peuple palestinien, de ses droits légitimes et de sa juste cause », a déclaré le groupe dans un communiqué.

Le Hamas a ajouté que toutes les administrations américaines précédentes avaient soutenu l’occupation israélienne. La couverture politique et militaire d’Israël par les États-Unis « a confirmé son rôle de partenaire à part entière dans l’assassinat de dizaines de milliers de personnes, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées », a ajouté le groupe, qui a exhorté la prochaine administration américaine à « écouter les voix du public américain […] qui rejettent l’occupation et le génocide [israéliens], ainsi que le soutien et la partialité (des États-Unis] à l’égard d’Israël ».

Au cours de son premier mandat à la Maison-Blanche, de 2017 à 2021, M. Trump a offert un soutien indéfectible à Israël, notamment en déplaçant l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, une décision qui a été suivie par peu de pays.

Plus tôt dans la journée, un haut responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré que M. Trump serait testé sur ses affirmations selon lesquelles il pourrait arrêter la guerre en quelques heures en tant que président des États-Unis. « Nous exhortons M. Trump à tirer les leçons des erreurs du président Joe Biden », a indiqué M. Abu Zuhri à Reuters.

Selon les médias, M. Trump aurait déclaré au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il souhaitait qu’Israël mette fin à la guerre contre Gaza avant son retour au pouvoir, s’il remportait les élections.

Pendant sa campagne, M. Trump a également promis à plusieurs reprises de mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine « dans les 24 heures » s’il était réélu.

Israël poursuit une offensive dévastatrice sur Gaza depuis une attaque du Hamas le 7 octobre 2023, tuant près de 43 400 personnes et rendant l’enclave presque inhabitable. Une plainte pour génocide a été déposée contre Israël devant la Cour internationale de justice pour ses actions dans la bande de Gaza sous blocus.

Agences