« Le temps est venu pour les pays développés de remplir leurs obligations envers les pays les moins avancés en fournissant 0,15 à 0,20 pour cent de leur PIB sous forme d’aide au développement », a déclaré Antonio Guterres lors de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA5) dans la capitale qatarie, Doha.
« Il est temps de mettre fin à l’ère des promesses vides et d’accorder une attention suffisante aux besoins des pays les moins avancés, qui doivent être au cœur des projets, des priorités et des investissements », a-t-il ajouté.
Le « patron » de l’ONU a également fait remarquer que les PMA contribuent à hauteur de 4 % des gaz à effet de serre dans le monde.
« Les gouvernements, les entreprises et la société civile doivent rendre la justice climatique à ceux qui sont en première ligne de la crise. L’ère des promesses non tenues doit prendre fin maintenant », a-t-il enfin lancé.
Doha accueille la cinquième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés du 5 au 9 mars, avec la participation d’environ 6 000 personnes, incluant des chefs d’État et de gouvernement.
La conférence a pour visée de trouver les moyens d’aider les pays les moins avancés dans le monde et de mobiliser des investissements pour faire progresser leurs économies.