« Je tiens à souligner l’importance capitale de la prolongation (de l’accord céréalier) le 18 mars et de la création des conditions permettant d’utiliser au mieux les infrastructures d’exportation », a déclaré Antonio Guterres lors d’une visite à Kiev.

Selon M. Guterres, l’accord a permis l’exportation de 23 millions de tonnes de céréales ukrainiennes, qui étaient jusque-là bloquées dans les ports du fait de l’offensive russe.

« Il a contribué à faire baisser le coût mondial des denrées alimentaires et a apporté une aide cruciale aux populations qui paient également un lourd tribut à cette guerre, en particulier dans les pays en développement », a souligné le chef de l’ONU.

M. Guterres a rappelé que les céréales et engrais ukrainiens, mais aussi russes, étaient « essentiels pour la sécurité alimentaire mondiale et les prix des denrées alimentaires », sur fond d’inflation généralisée dans de nombreux pays du monde.

L’Ukraine avait réclamé mardi des efforts internationaux pour maintenir ouvertes les voies maritimes en mer Noire utilisées pour le transport de ses céréales et le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait demandé lors du G20 début mars que la Russie renouvelle l’accord.

La Russie, de son côté, se plaint que le volet de cet accord qui devait lui permettre d’exporter des engrais sans sanctions occidentales n’est pas totalement respecté à ses yeux.

Le 22 juillet 2022, la signature de l’accord pour “la sécurité de l’expédition des céréales et des denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens » entre la Turquie, la Russie, l’Ukraine et les Nations Unies, avait permis la reprise des expéditions de céréales dans le monde, interrompue depuis l’offensive russe en Ukraine.

L’accord garantit, pour faire face à la pénurie alimentaire mondiale, la sécurisation des exportations des céréales bloquées dans les ports ukrainiens de la mer Noire.

AFP