La commission des privilèges de la Chambre des communes mène une enquête pour établir si Boris Johnson a intentionnellement induit le Parlement en erreur lors de ses déclarations sur ces fêtes clandestines organisées à Downing Street pendant les confinements du début de la pandémie de COVID-19.
L’ancien Premier ministre, qui a été contraint de démissionner en juillet dernier, doit témoigner mercredi devant la commission lors d’une session de plusieurs heures qui sera retransmise à la télévision.
Si la commission estime que Boris Johnson a intentionnellement induit le Parlement en erreur, l’ancien maire de Londres pourrait être suspendu de ses fonctions de député.
Une suspension de plus de dix jours provoquerait une élection partielle dans sa circonscription.Boris Johnson a été Premier ministre de 2019 à 2022 avant d’être contraint à la démission après une série de scandales.
L’ancien Premier ministre a déclaré dans un témoignage écrit remis à la commission qu’il avait induit le Parlement en erreur, mais a insisté sur le fait qu’il n’avait « jamais imaginé » le faire intentionnellement.
Il a estimé que certaines des allégations formulées par la commission, qu’il a accusée d’être de parti pris, étaient illogiques et absurdes.
Les sanctions que la commission pourrait décider de prendre à l’encontre de Boris Johnson devront être approuvées par le Parlement pour être imposées.