AA / Ankara / Diyar Guldogan
« Nous n’oublierons jamais la solidarité dont ont fait preuve tous nos amis, les institutions, les pays membres et candidats de l’Union européenne, les Nations unies et d’autres organisations internationales au cours de ces moments difficiles », a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le chef de l’État turc s’exprimait, lundi en visioconférence, lors de la session d’ouverture de la Conférence internationale des donateurs, organisée par la Commission européenne et la présidence suédoise du Conseil de l’Union européenne (UE), pour soutenir les victimes des tremblements de terre meurtriers qui ont frappé le sud de la Türkiye le 6 février.
Des tremblements de terre de magnitude 7,7 et 7,6 ont frappé 11 provinces, notamment Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Elazig, Hatay, Gaziantep, Kahramanmaras, Kilis, Malatya, Osmaniye et Sanliurfa, coûtant la vie à au moins 50 096 personnes.
« Cette conférence est un nouvel exemple de la solidité des relations entre nos peuples, a-t-il déclaré.
« Le coût des destructions causées par le tremblement de terre atteindra environ 104 milliards de dollars. Aucun pays ne peut lutter seul contre une catastrophe de cette ampleur. »
Plus de 13,5 millions de personnes ont été touchées par ces séismes en Türkiye, ainsi que de nombreuses autres personnes dans le nord de la Syrie.
La Türkiye accueille actuellement plus de 4 millions de réfugiés, dont 3,5 millions de Syriens, a souligné Erdogan.
« Aujourd’hui, alors que nous pansons les plaies de la catastrophe du siècle dans notre pays, nous sommes solidaires du peuple syrien qui a été touché par ces tremblements de terre, a poursuivi le président turc.
Nous fournissons les facilités nécessaires pour que des tiers et d’autres pays puissent acheminer du matériel d’aide humanitaire par voie terrestre et aérienne aux victimes du tremblement de terre en Syrie. Nous poursuivrons cette attitude à l’avenir. »
