« Il est nécessaire d’élaborer des amendements interdisant toute activité de la CPI sur notre territoire, ainsi que des sanctions pour toute assistance ou soutien à la CPI », a écrit Vyacheslav Volodin, président de la Douma d’État, la chambre basse du parlement russe, dans un message sur Telegram.
La Cour de La Haye a récemment délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du président Vladimir Poutine pour des crimes de guerre présumés en Ukraine.
Si Kiev et ses alliés occidentaux ont salué cette décision, la Russie l’a rejetée, affirmant qu’elle ne reconnaissait pas la compétence de la CPI et qu’elle considérait ses jugements comme « nuls et non avenus ».
Pour étayer sa proposition, M. Volodin a cité une loi adoptée aux États-Unis en 2002, en vertu de laquelle aucun citoyen américain ou allié ne peut être arrêté ou détenu sur la base d’un mandat de la CPI.
Il a ajouté que cette loi autorise même les États-Unis à lancer une opération militaire pour sauver tout militaire, fonctionnaire ou homme politique américain arrêté par la CPI, raison pour laquelle elle est familièrement appelée la « loi d’invasion de La Haye ».
M. Volodine a également appelé à la conclusion d' »accords bilatéraux avec des pays amis en vue d’un refus mutuel de coopération et d’assistance à la CPI ».
Il a ajouté que “le commandant en chef suprême russe devrait également avoir le droit de prendre toute mesure pour protéger nos citoyens des décisions prises par des organisations internationales qui contredisent les normes constitutionnelles russes ».