« Nous conseillons à nos citoyens de reporter leurs voyages en Tanzanie et en Guinée équatoriale, où le virus de Marburg a été détecté », peut-on lire dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, publié samedi.

Les autorités émiraties ont par ailleurs invité leurs citoyens se trouvant actuellement en Tanzanie et en Guinée équatoriale à faire preuve de prudence et à suivre les consignes de sécurité édictées par les autorités.

Le ministère koweïtien de la Santé, via un communiqué, a également conseillé à ces citoyens d’éviter les voyages en Tanzanie et en Guinée équatoriale jusqu’à ce que le virus de Marburg soit maîtrisé dans ces deux pays.

Les citoyens koweïtiens vivant dans ces pays et dans les pays voisins ont été invités à suivre les mesures données par les autorités sanitaires locales.

Le ministère de la Santé de Bahreïn, pour sa part, a fait savoir que l’évolution de la situation concernant le virus de Marburg est suivie de près et que le risque de transfert du virus à Bahreïn reste faible. En effet, il n’y a pas de vols directs en Tanzanie et en Guinée équatoriale à destination de Bahreïn.

L’Arabie saoudite et Oman prennent les mêmes mesures

Les autorités sanitaires d’Arabie saoudite ont recommandé à leurs citoyens de ne pas se rendre dans ces pays jusqu’à ce que l’épidémie de virus de Marburg soit maîtrisée.

Le ministère omanais de la Santé a souligné dans un communiqué que le virus de Marburg est contagieux à 60-80 %. Le même communiqué invite les citoyens omanais à ne pas se rendre en Tanzanie et en Guinée équatoriale, sauf en cas de situation obligatoire.

Le virus de Marburg a été identifié pour la première fois en 1967 dans un laboratoire de Marburg, en Allemagne.

Il se transmet par les chauves-souris frugivores, mais également à l’homme par les fluides corporels ou par contact avec des personnes infectées. Les symptômes tels qu’une forte fièvre, de violents maux de tête, une faiblesse et des vomissements apparaissent soudainement chez les personnes infectées, et de nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans les 7 jours.

Il n’existe ni vaccin ni traitement particulier, et le virus peut entraîner un taux de mortalité allant jusqu’à 90 %.

90 % des 252 personnes infectées par le virus de Marburg sont décédées au cours de l’épidémie qui a frappé l’Angola en 2005.

AA