Aéronautique
Le constructeur aéronautique Airbus, installé en Chine depuis 2008, a signé un accord avec Tianjin Free Trade Zone Investment Company Ltd. et Aviation Industry Corporation of China Ltd.
Ainsi, Airbus prévoit d’installer, d’ici à 2025, une deuxième chaîne de montage de la famille A320 sur son site industriel de Tianjin, près de Pékin, lui permettant de doubler sa capacité de production d’avions dans le pays qui constitue le deuxième plus important marché aérien du monde.
Par ailleurs, l’avionneur européen a annoncé avoir signé des conditions générales d’accord (GTA) avec la China Aviation Supplies Holding Company (CAS) pour la vente de 160 appareils commerciaux.
L’Élysée, pour sa part, a indiqué qu’un mémorandum d’entente a été signé entre Airbus et la China National Aviation Fuel Holding Company pour la promotion de l’utilisation des carburants d’aviation durables en Chine et le développement des standards associés.
Secteur énergétique
L’entreprise publique française de production et de fourniture d’électricité, EDF, et le géant chinois du nucléaire, China General Nuclear Power Corporation (CGN), ont renouvelé leur accord de partenariat signé en 2007. Ainsi, les deux entreprises vont poursuivre leur coopération dans le design, la construction et l’exploitation de centrales nucléaires.
Par ailleurs, EDF a signé un accord de coopération avec la China Energy Investment Corporation (CEI) pour l’éolienne en mer. « Cet accord prévoit le développement d’un nouveau projet éolien en mer dans la province du Jiangsu, dans le prolongement des champs de Dongtai IV et V (502MW) exploités conjointement par EDF et CEI », selon l’Élysée.
L’électricien français a également signé un accord de coopération sur les projets innovants bas-carbone avec le groupe chinois SPIC. « Il s’agit d’une prise de participation dans le champ éolien terrestre de Fuyuanxi (800MW) dans la province du Yunnan en partenariat avec le Groupe SPIC. EDF et SPIC s’associent pour développer des capacités de stockage importantes (70MW x 2heures) et innovantes », indique l’Élysée.
Autres contrats et accords économiques
L’Élysée indique, par ailleurs, que la filière porcine française a obtenu 15 nouvelles autorisations des autorités chinoises pour augmenter ses exportations en Chine, premier pays consommateur mondial de viande de porc.
L’Oréal, numéro un mondial des produits cosmétiques, a signé un partenariat de trois ans avec le géant chinois de l’e-commerce Alibaba, portant sur « la consommation durable » de cosmétiques, selon l’Élysée qui ajoute que l’entreprise française a noué un accord avec le consortium chinois Shanghai Oriental Beauty Valley, avec le concours de Business France, « pour créer à Shanghai une plateforme d’incubation pour permettre à des startups et PME françaises dans le secteur des cosmétiques de développer leur activité sur le marché chinois ».
L’Élysée indique également que l’armateur français CMA-CGM, numéro trois mondial de son secteur, a signé un accord avec COSCO et le Shanghai International Port Group pour la fourniture de bio-méthanol et d’e-méthanol, ainsi que la signature d’un contrat entre Wanhua Chemical (Penglai) et un consortium entre SUEZ et SCEG pour un projet de désalinisation d’eau de mer en Chine.
Accords sur la coopération culturelle et scientifique
Plusieurs accords sur la coopération culturelle et scientifique ont également été signés entre les autorités chinoises et françaises. Parmi ceux-ci figure un accord pour l’organisation d’une année franco-chinoise du tourisme culturel en 2024, à l’occasion de l’anniversaire des 60 ans des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine.
Par ailleurs, une convention a été signée entre le Château de Versailles et la Cité interdite, pour l’exposition de 150 objets issus des collections de Versailles, à la Cité interdite d’avril et juin 2024.
La France et la Chine ont également signé un accord pour l’établissement d’une procédure facilitée d’obtention de visas pour les mobilités des étudiants et enseignants, selon l’Élysée, ainsi qu’un accord pour la mise en place d’un programme bilatéral France-Chine de partenariat scientifique dénommé « Partenariat Hubert Curien – Cai Yuanpei ». Selon l’Élysée, il s’agit d’un « programme de soutien aux projets de recherche franco-chinois, suspendu du fait du COVID », qui a pour enjeu de relancer la coopération à travers la « création d’équipes conjointes de recherche franco-chinoises » et « l’encadrement de thèses ».