L’armée russe a revendiqué samedi des gains territoriaux à la périphérie nord et sud de Bakhmout dans l’est de l’Ukraine, épicentre des combats depuis des mois.

« Les unités d’assaut de Wagner ont progressé avec succès, capturant deux blocs à la périphérie nord et sud de la ville », a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, faisant état des « combats les plus violents » du front.

Le groupe paramilitaire Wagner, dirigé par le sulfureux homme d’affaires Evguéni Prigojine, est en première ligne dans cette bataille, épaulé par l’artillerie et les parachutistes de l’armée.

Selon le ministère russe, les troupes ukrainiennes « battent en retraite et détruisent délibérément les infrastructures et les bâtiments résidentiels de la ville afin de ralentir l’avancée » des forces russes.

« Les troupes aéroportées (russes) retiennent l’ennemi sur les flancs et soutiennent les actions des groupes d’assaut dans la prise de la ville », a-t-il ajouté.

La Russie avait affirmé vendredi pousser dans l’ouest de Bakhmout pour s’emparer de la dernière partie de cette ville, en grande partie détruite, encore sous le contrôle de l’armée ukrainienne.

La veille, elle avait affirmé bloquer les forces ukrainiennes dans Bakhmout et empêcher tout renfort d’y entrer, laissant entendre que cette ville, où se déroule depuis l’été dernier la bataille la plus sanglante depuis le déclenchement de l’offensive russe, était sur le point de tomber.

Kiev a démenti ces affirmations, assurant continuer à ravitailler les soldats ukrainiens dans Bakhmout et à infliger des « pertes folles » aux Russes.

L’AFP qui a rapporté l’information a indiqué ne pas avoir pu vérifier ces déclarations de source indépendante.

AFP