« Nous avons prévenu les Français et nous travaillons avec une entreprise de sécurité privée », a expliqué Cavusoglu au cours d’une interview télévisée, précisant que les sympathisants du PKK ont créé des tensions en utilisant le 1er mai comme excuse.
Le ministre a rappelé que les mesures nécessaires ont été prises et que les représentants turcs ont été avertis.
« Personne ne peut faire de la propagande à l’intérieur et à l’extérieur. Qu’il s’agisse des conseillers ou des responsables des bureaux de vote, ils doivent agir dans le cadre des lois turques. Il y a eu un ou deux incidents mineurs en Allemagne. Mais nous avons pris nos mesures là aussi », a-t-il ajouté.
Des partisans du groupe terroriste PKK ont attaqué des ressortissants turcs à Marseille, dans les parages d’un bureau de vote réservé à la communauté turque pour les élections présidentielle et législatives.
Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK – classé comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne – s’est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
Entre le 27 avril et le 9 mai, plus de 3,4 millions ressortissants turcs dans 73 pays sont appelés à voter pour les élections présidentielles et législatives de 2023. Les électeurs auront le choix entre quatre candidats à la présidentielle : le président Recep Tayyip Erdogan, candidat à la réélection, et MM Muharrem Ince, Kemal Kilicdaroglu et Sinan Ogan.
En France, où vivent environ 800 000 citoyens turcs, près de 397 000 électeurs turcs sont recensés. La France est le pays qui compte sur son territoire le deuxième plus grand nombre d’électeurs turcs à l’étranger, après l’Allemagne.
Les missions diplomatiques de la Turquie ont mis en place des bureaux de vote dans 156 lieux répartis dans 73 pays, ont indiqué des responsables.