Cette résolution transpartisane et non contraignante, portée par le député du parti présidentiel Renaissance Benjamin Haddad, également président du groupe d’amitié France-Ukraine, cible le groupe de mercenaires qui est implanté en Afrique.

La résolution a été adoptée à l’unanimité des voix exprimées.

Le groupe Wagner a été placé en avril sur la liste des sanctions de l’Union européenne pour « participation active à la guerre d’agression russe contre l’Ukraine ».

Les personnes et entités placées sur cette liste font l’objet d’un « gel des avoirs et il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition ».

« Le classement permettra, avec nos alliés américains, de renforcer les moyens pour bloquer les flux financiers qui irriguent l’entreprise, mettre la pression sur les établissements, entreprises, banques qui travaillent avec eux », a déclaré mardi Benjamin Haddad dans le Parisien.

Outre son implication dans le conflit ukrainien aux côtés de Moscou, le groupe Wagner – dirigé par l’oligarque russe Evguéni Prigojine – est également implanté en Afrique, notamment au Mali et en Centrafrique, où la France perd de l’influence au profit de puissances comme la Chine et la Russie.

« Ma conviction, c’est que les différents Etats africains, y compris ceux qui se sont tournés vers cette solution de court terme, finiront par s’en passer parce qu’elle ne sème que le malheur là où elle se trouve », avait déclaré en février Emmanuel Macron, en référence au groupe paramilitaire russe, avant une tournée en Afrique centrale.

Reuters