Après Rome, Berlin et Paris, le chef d’Etat ukrainien poursuit sa tournée européenne au Royaume-Uni, en quête d’un engagement militaire supplémentaire de ses alliés avant la contre-offensive annoncée de son armée face aux troupes russes.
« Le Royaume-Uni a été leader pour nous fournir des moyens supplémentaires terrestres et aériens. Cette coopération se poursuivra », a indiqué le président ukrainien sur Twitter en annonçant son départ pour Londres, où il s’était déjà rendu en février dernier.
Volodymyr Zelensky doit s’entretenir avec Rishi Sunak dans la résidence de campagne de Chequers du Premier ministre, qui a annoncé peu avant l’arrivée du président ukrainien une nouvelle aide militaire à Kiev.
Londres livrera ainsi des « centaines » de missiles anti-aériens ainsi que des « centaines » de drones d’attaque d’une portée supérieure à 200 km.
Ces équipements seront livrés « au cours des prochains mois alors que l’Ukraine se prépare à intensifier sa résistance face à l’invasion russe en cours », a indiqué Downing Street dans un communiqué.
La semaine dernière, le Royaume-Uni avait déjà annoncé la fourniture de missiles de longue portée Storm Shadow à Kiev.
« C’est un moment crucial pour la résistance des Ukrainiens face à l’agression terrible qu’ils n’ont pas choisi de provoquer », a affirmé M. Sunak, cité dans le communiqué.
Dimanche, la France, où M. Zelensky a rencontré le président Emmanuel Macron, s’est engagée à former et équiper plusieurs bataillons avec « des dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10 RC », souvent utilisés dans des missions de reconnaissance.
En Allemagne, le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré que son pays soutiendrait l’Ukraine « aussi longtemps que nécessaire », et a annoncé un nouveau plan d’aide militaire de 2,7 milliards d’euros, incluant la livraison de nombreux chars, blindés et systèmes de défense anti-aérienne.
Le soutien de Berlin à Kiev atteint 17 milliards d’euros, a souligné M. Scholz, la deuxième contribution après les Etats-Unis.
Aucune capitale ne s’est toutefois avancée sur la livraison d’avions de combat, demandés avec insistance par Kiev.