AA/Istanbul
« J’ai rencontrés à Vilnius les dirigeants de tous les États membres de l’Union européenne (UE) et nous avons discuté en détail. Nous leur avons demandé de prendre des mesures positives à l’égard de la Türkiye, qui attend son adhésion depuis 52 ans », a martelé le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan s’est exprimé après la prière de vendredi qu’il a effectuée à la mosquée Ali dans le district d’Uskudar à Istanbul.
Après avoir assuré que lors du sommet de Vilnius, la reprise du processus d’adhésion de la Türkiye à l’UE avait été abordée en détail avec les leaders des pays européens, Erdogan a poursuivi:
« Nous leur avons demandé de prendre des mesures positives à l’égard de la Türkiye, qui attend son adhésion depuis 52 ans. »
Il a rappelé qu’une visite en Türkiye du président Poutine est prévue pour le mois d’août.
« Nous nous préparons à accueillir Poutine en Türkiye au mois d’août. Nous sommes d’accord sur la prolongation de l’accord céréalier de la mer Noire », a-t-il souligné.
Au sujet de la lettre adressée par Antonio Guterres à Poutine, Erdogan a indiqué :
« J’espère que cette lettre nous permettra de garantir la prolongation du corridor céréalier grâce à nos efforts conjoints et ceux de la Russie. Ainsi, nous continuerons à résoudre les problèmes des pays africains sous-développés aussi rapidement que nous l’avons fait conjointement avec Poutine. »
Concernant les avancées dans la résolution des problèmes avec la Grèce, Erdogan a insisté sur le fait que la Türkiye est ouverte au dialogue.
« Bien sûr, nous sommes deux pays voisins. Nous ne voulons pas que ce processus se poursuive de la sorte. À cet égard, Mitsotakis a été réélu, nous avons été réélus de la même manière. En tant que dirigeants ayant remporté des élections respectivement, nous voulons avancer dans une direction positive. Bien sûr, les sujets les plus importants sont la Thrace occidentale ainsi que la question des muftis, nous voulons les surmonter. À l’heure actuelle, nos ambassadeurs vont effectuer des préparatifs en organisant des réunions mutuelles sur ces questions. Nos ministres des Affaires étrangères feront des préparatifs également. Ensuite, nous nous réunirons en tant que dirigeants et prendrons les mesures nécessaires », a-t-il conclu.