AA / Rabat / Mohammad Abdullah
La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a déclaré que le Fonds prêterait au Maroc 1,3 milliard de dollars pour aider le pays à faire face aux effets du changement climatique.
C’est ce qu’a rapporté, mardi, l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) indiquant que ce prêt coïncide également avec la possibilité que le Royaume soit exposé à des pressions financières résultant du tremblement de terre d’Al Haouz, survenu le 8 septembre courant.
« Le FMI a conclu avec le Maroc un accord au niveau des experts pour fournir un financement à long terme de 1,3 milliard de dollars », destiné à consolider la résilience du Royaume pour atténuer l’impact du changement climatique, a indiqué Georgieva à la MAP.
Le prêt nécessite actuellement l’approbation du Conseil d’administration du Fonds monétaire international, qui devrait être examinée lors des réunions d’automne du Fonds et de la Banque mondiale, qui se tiendront dans la ville marocaine de Marrakech entre du 9 au 15 octobre.
Les réunions annuelles rassemblent les gouverneurs des banques centrales, les ministres des Finances et du Développement, les dirigeants du secteur privé, la société civile, les médias et les universitaires, pour discuter de questions d’intérêt mondial.
Le communiqué indique que depuis « le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Maroc, le 8 septembre, les services de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ont travaillé en coordination avec les autorités marocaines pour mener une évaluation globale de la capacité de Marrakech à accueillir les réunions annuelles de l’année. 2023 ».
La force du séisme marocain a atteint 7 sur l’échelle de Richter, et son épicentre se trouvait dans la région d’Al Haouz (centre), frappant plusieurs villes, dont la capitale, Rabat, Casablanca (les plus grandes villes du Royaume), Meknès, Fès, Marrakech, Agadir et Taroudant, selon l’Institut national de géophysique, qui a qualifié ce sinistre de « plus violent depuis un siècle ».