AA / Tunis / Majdi Ismail
La dette publique de la France a enregistré un léger recul à 111,8% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre, contre 112,5% au trimestre précédent, a fait savoir vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) cité par « La Tribune ».
Entre avril et juin, la dette a augmenté de 34,5 milliards d’euros pour atteindre 3 046,9 milliards d’euros. Mais elle reste moins élevée en pourcentage que les 112,5% du trimestre précédent.
La dette s’est inscrite en repli par rapport au PIB en raison de la « forte croissance » de l’activité enregistrée sur la période, a expliqué l’Insee.
Au deuxième trimestre, le PIB a augmenté de 0,5% par rapport au premier trimestre, selon les données de l’Insee publiés fin juillet, soit 0,1% de plus que les précédentes prévisions. Une « performance remarquable », avait déclaré alors le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.
La hausse de la dette en valeur absolue s’explique par l’augmentation de la dette de l’Etat (+57 milliards d’euros). La dette des administrations de sécurité sociale a diminué de 21,6 milliards d’euros, tandis que celle des organismes divers d’administration centrale s’est repliée de 400 millions d’euros et celle des administrations publiques locales de 500 millions d’euros.
Le traité européen de Maastricht de 1992 prévoit une limite de la dette publique à 60% du PIB pour les États, seuil que la France a dépassé fin 2002, mais n’a plus jamais réussi, depuis, à repasser en-dessous.
Cette règle ainsi que celle d’un déficit public inférieur à 3% du PIB, ont été suspendues depuis la crise sanitaire, et de la guerre en Ukraine. Elles devraient être réactivées en 2024.