La Palestine a accusé Israël d’utiliser des armes incendiaires au phosphore pour bombarder les zones peuplées de la bande de Gaza assiégée qui compte plus de 2,3 millions d’habitants.
« L’occupation israélienne utilise des bombes au phosphore blanc, interdites au niveau international, contre les Palestiniens dans le quartier de Karama, dans le nord de Gaza », a déploré le ministère des Affaires étrangères sur la plateforme X, anciennement connue sous le nom de Twitter.
Rami Abdo, fondateur de l’Observatoire européen des droits de l’homme, a publié sur la plateforme X un clip vidéo montrant ce qu’il présente comme l’utilisation par Israël de bombes au phosphore.
« Les forces militaires israéliennes utilisent des bombes toxiques au phosphore blanc sur des zones densément peuplées dans le nord-ouest de la ville de Gaza », a-t-il écrit.
L’organisation de défense des droits de l’homme “Human Rights Watch”, basée à New York, avait déjà fait état de l’utilisation par Israël de bombes au phosphore blanc dans la bande de Gaza lors de conflits antérieurs.
L’utilisation d’armes au phosphore blanc pour créer un écran de fumée et couvrir les mouvements de troupes est légalement acceptée, mais la convention de Genève de 1980 interdit son utilisation dans les zones densément peuplées.
Israël, qui n’a fait aucun commentaire sur cette allégation, a poursuivi ses frappes aériennes sur la Bande de Gaza pour la cinquième journée ce mercredi, à la suite d’une attaque menée samedi par le Hamas sur plusieurs fronts contre des villes israéliennes.
Le Hamas a déclaré que l’attaque était une réponse aux violations israéliennes dans l’enceinte de la mosquée Al Aqsa à Jérusalem-Est occupée et à l’augmentation des actes de violence commis par les colons.
Le ministère de la santé de Gaza a déclaré qu’au moins 830 Palestiniens avaient été tués et 4 250 autres blessés dans les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza.
Selon les autorités israéliennes, 1200 Israéliens ont été tués dans le conflit avec le mouvement Hamas.