AA / Istanbul / Mohammed Abdullah
Les actions des cinq plus grandes banques cotées à la Bourse de Tel Aviv ont chuté de 20%, depuis le 8 octobre jusqu’à la fin de la séance d’hier, mercredi, en raison de la guerre déclenchée par Israël dans la bande de Gaza.
Les données publiées par la Bourse de Tel Aviv à la fin de la séance de mercredi, qui indiquent que les investisseurs étrangers ont continué à vendre leurs actions dans les sociétés israéliennes cotées, en particulier les banques opérant sur le marché local.
Après que les banques israéliennes cotées en bourse ont réalisé des bénéfices s’élevant à 14 milliards de shekels (3,5 milliards de dollars) au premier semestre 2023, elles s’apprêtent à faire face au dernier trimestre 2023 à une baisse de leurs bénéfices.
Selon les données boursières, l’indice bancaire en bourse a baissé de plus de 6% au cours de l’année en cours par rapport à la clôture de la dernière séance en 2022, une baisse qui n’a pas été enregistrée depuis la pandémie de coronavirus en 2020 et 2021.
Les actions des cinq plus grandes banques d’Israël ont été touchées par la guerre d’Israël contre la bande de Gaza et ont chuté de 20%, à savoir : Bank Leumi, Bank Hapoalim, Discount Bank, Mizrahi Tefahot Bank et First International Bank of Israel.
Depuis le début de la guerre, les actions de Leumi ont chuté de 22%, et celles de Discount et Israel First de 20,4%.
Tandis que les actions de Hapoalim ont chuté de 18% et celles de Mizrahi-Tefahot de 17,1%.
Un rapport du journal israélien Globes, spécialisé dans l’économie israélienne, affirme qu’il est peu probable que ce soit « le pire » pour les cinq banques, soulignant que plus la guerre perdure, plus les investisseurs vendront leurs actions dans les banques.
« Il faut distinguer la position des banques de ce qui arrive à leurs actions », a rapporté le journal israélien citant Alon Glazer, vice-président de la recherche chez la société Leader Capital Markets.
Selon la même source, « la baisse de la valeur des actions est le résultat de deux choses : l’augmentation attendue des risques, ce qui se produit clairement, et les investisseurs étrangers qui vendent des actions bancaires, ce qui est une démarche très compréhensible de leur part ».