AA / Ankara / Utku Simsek
Le ministère turc de la Défense a déclaré que la Türkiye est prête pour de nouvelles évacuations depuis le Liban si nécessaire.
Un porte-parole du ministère a tenu une point de presse hebdomadaire, jeudi, à Ankara. Il a répondu aux questions des journalistes concernant l’actualité.
Il est notamment revenu sur l’évacuation en cours de citoyens turcs se trouvant au Liban et qui ont exprimé leur souhait de quitter ce pays suite aux attaques israéliennes.
« Nos plans pour de nouvelles évacuations, si nécessaire, se poursuivent en coordination avec d’autres ministères et institutions publiques. Nos navires et nos avions sont prêts pour d’éventuelles nouvelles évacuations », a répondu le porte-parole du ministère de la Défense.
Mercredi, deux navires de l’armée turque se sont rendus au Liban pour récupérer les citoyens turcs voulant quitter le Liban. Ainsi, 966 personnes, dont 878 citoyens turcs et 24 citoyens de la République turque de Chypre nord (RTCN), ainsi que 64 membres de leurs proches, naviguent ce jeudi en direction de la Türkiye.
« Aujourd’hui, nous menons notre première opération d’évacuation et nous évacuons nos citoyens. Les plans d’évacuation sont planifiés en fonction de la demande. Si nécessaire, nos plans pour de nouvelles évacuations se poursuivent en coordination avec d’autres ministères et institutions publiques », a-t-il précisé..
Il a été notamment interrogé sur l’existence d’un flux de réfugiés fuyant le Liban à direction de la Türkiye.
« On sait que certains citoyens libanais ont émigré en raison de la détérioration de la situation humanitaire au Liban après les attaques israéliennes. Jusqu’à présent, aucun groupe important ne s’est présenté à notre frontière. Les opérations que nous menons en Syrie ont deux objectifs : le premier est de détruire le terrorisme à sa source et le second est de prévenir la vague migratoire qui pourrait être dirigée vers notre pays. Dans ce contexte, nous avons pris des mesures pour les prévenir dans les régions sous notre contrôle avant qu’ils n’arrivent à nos frontières », a-t-il indiqué.