Dans un entretien avec Le Figaro à Genève, publié jeudi, l’ancien maire de Téhéran, ‘’souhaite un cessez-le-feu aussi rapide que possible au sud Liban’’, déclarant que ‘’l’Iran serait prêt à négocier concrètement les mesures d’application de la résolution n° 1701 avec la France qui agirait en pays médiateur entre le Hezbollah et Israël’’.
Mohammad Ghalibaf explique le lien entre les deux théâtres de la résistance (bande de Gaza et le Liban) par le fait que ‘’Pendant soixante-seize ans, les réfugiés palestiniens ont vécu dans des camps au Liban, mais aussi dans des camps à Gaza. Ils ont la même identité, la même histoire, et ils professent le même islam !’’
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Vendredi, le premier ministre libanais sortant, Najib Mikati, a réagi aux propos du président du Parlement iranien, dénonçant une ‘’ tentative de mise sous tutelle ‘’ iranienne.
Najib Mikati a demandé au ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, de convoquer le chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran à Beyrouth afin de l’interroger sur les propos tenus par Mohammad Ghalibaf dans son entretien au Figaro, concernant le Liban-Sud.
Le 11 août 2006, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté à l’unanimité de ses 15 membres la résolution n° 1701, qui prévoit entre autres la cessation complète des hostilités entre le Liban et Israël, et l’établissement, entre la Ligne bleue (séparant le Liban et Israël) et le fleuve Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le Gouvernement libanais et les forces de la Force intérimaire des Nations unies au Liban.