Des panaches de fumée étaient visibles sur les images diffusées, plus d’une heure après un appel israélien à évacuer plusieurs quartiers de la banlieue sud, régulièrement pilonnée par Israël depuis l’intensification de son offensive le 23 septembre.
L’Ani a fait état de frappes de l’aviation israélienne visant le quartier de Haret Hreik, à au moins deux reprises le quartier de Laylaké, et les abords de Bourj el-Brajneh.
Selon l’agence, l’hôpital Bahmane, situé à Haret Hreik, a subi d’importants dégâts en raison « de la force du missile tombé » sur le bâtiment visé, qui est situé en face.
Ces raids interviennent quelques heures après des raids similaires, dont une frappe qui a provoqué l’effondrement d’un immeuble de onze étages à Ghobeiri, quartier de la banlieue sud.
Elles avaient eu lieu en milieu de journée, quelques minutes après qu’un responsable du Hezbollah a écourté une conférence de presse qu’il y tenait, après un ordre d’évacuation de l’armée israélienne.
Dans la nuit de lundi à mardi, une frappe sur un quartier habité dans le sud de Beyrouth a fait 18 morts, dont quatre enfants, et 60 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.
Elle s’est produite à proximité de l’hôpital Rafic Hariri, le plus grand établissement médical public du Liban, situé dans le quartier de Jnah, près de la banlieue sud.
L’attaque israélienne contre l’hôpital était “épouvantable”, a lancé Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme.
Le responsable onusien a fait une déclaration écrite mardi concernant l’attaque israélienne visant les environs de l’hôpital d’État Rafic Hariri à Beyrouth.
Ce dernier a appelé au respect des principes fondamentaux du droit international humanitaire en matière de protection des civils.
Mercredi, l’armée israélienne a appelé les habitants de certains quartiers de Tyr, dans le sud du Liban, à évacuer leurs logements avant une opération militaire contre le Hezbollah.
« Vous devez immédiatement vous éloigner de la zone », a annoncé sur X le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, dans un message accompagné d’une carte d’une partie de la ville.
« Quiconque se trouve à proximité des membres du Hezbollah, de ses installations et de ses moyens de combat met sa vie en danger », a-t-il ajouté.
Plus tôt mardi, la Croix-Rouge libanaise avait rapporté des bombardements aériens israéliens aux abords de la ville de Tyr, dans le sud, et sur celle de Hermel, dans l’est, qui a fait des victimes.
Israël a en outre confirmé mardi soir la mort de Hachem Safieddine, qui était pressenti pour succéder à Hassan Nasrallah, son cousin, également tué par Israël, à la tête du parti.
Elle s’est produite à proximité de l’hôpital Rafic Hariri, le plus grand établissement médical public du Liban, situé dans le quartier de Jnah, près de la banlieue sud.
La banlieue sud, où vivaient jusqu’à récemment 850.000 personnes, a été en grande partie désertée par ses habitants après qu’Israël a lancé une campagne de bombardements massifs à travers le pays le 23 septembre.
Depuis, au moins 1.552 personnes ont été tuées, selon les bilans officiels.