L’agence de presse nationale du Liban (NNA) a rapporté que l’attaque israélienne comprenait quatre frappes dans la banlieue de Laylaki, qui ont détruit six bâtiments et provoqué des incendies qui se sont étendus sur une large zone.
L’agence a également indiqué que l’aviation israélienne a détruit le bureau de la chaîne de télévision Al Mayadeen, affiliée au Hezbollah libanais, sise dans un appartement.
L’agence Ani a, pour sa part, fait état d’une nouvelle série d’attaques israéliennes dans le sud du Liban, notamment dans les régions de Tyr et Bint Jbeil, d’une frappe de drone sur une voiture sur l’autoroute Beyrouth-Damas à l’est de la capitale libanaise et de combats dans deux villages frontaliers, Aïta al-Chaab et Ramia.
« Des hélicoptères ennemis ont atterri sur place à cinq reprises » pour évacuer les victimes, a précisé l’agence.
L’armée a annoncé avoir frappé depuis la veille « plus de 160 cibles » du Hezbollah, qui a de son côté affirmé affronter « à bout portant » les soldats israéliens à Aïta al-Chaab, « avec des armes automatiques et des missiles ».
Le mouvement a aussi revendiqué des tirs de roquettes sur une base militaire proche de Haïfa et sur Safed, dans le nord d’Israël.
Trois soldats libanais tués
L’armée libanaise a annoncé, ce jeudi, que trois de ses soldats avaient été tués par des tirs israéliens dans le sud du Liban, où Israël mène depuis le 30 septembre des opérations terrestres.
Des soldats libanais ont été tués alors qu’ils évacuaient des blessés à la périphérie du village de Yater, dans le sud du pays, a déclaré l’armée libanaise.
Ils ont été abattus vers 4h15 (0115 GMT), a déclaré une source de sécurité. L’armée israélienne n’a pas commenté cette attaque dans l’immédiat. Elle avait préalablement déclaré qu’elle ne menait pas d’opérations contre l’armée libanaise.
La zone fait partie de la région frontalière pilonnée par Israël au cours de son offensive d’un mois contre le mouvement libanais Hezbollah, dans le cadre d’un conflit qui s’est développé à la suite de la guerre sur Gaza.
Une source de sécurité au Liban a déclaré que 13 soldats de l’armée libanaise avaient été tués alors qu’ils étaient en service actif depuis le début des hostilités l’année dernière.
Au moins 1.552 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, selon des données officielles. L’ONU a recensé quelque 800.000 déplacés.