“Nous formulons cet appel collectif pour prendre des mesures immédiates visant à interrompre la fourniture ou le transfert d’armes, de munitions et d’équipements connexes vers Israël dans tous les cas où des motifs raisonnables permettent de suspecter qu’ils pourraient être utilisés dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, conformément à la Résolution de l’Assemblée générale ES-10/24 du 18 septembre 2024”, a-t-il déclaré.
“Cela est crucial pour mettre fin à l’occupation illégale d’Israël, prévenir de nouvelles violations des droits des civils à Gaza et dans le reste du Territoire palestinien occupé, ainsi qu’au Liban, et éviter une escalade régionale supplémentaire”, a ajouté le haut-fonctionnaire turc.
Appelant tous les pays à se ranger du “bon côté de l’histoire” et à rejoindre cette initiative collective, Yildiz a insisté que “l’effusion de sang doit cesser”.
Législation israélienne sur l’UNRWA
Le diplomate a également affirmé que la Turquie condamne l’adoption par la Knesset israélienne de lois interdisant à l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d’opérer en Israël.
“Ces projets de loi visent l’agence et les réfugiés palestiniens en suspendant les services vitaux fournis par l’UNRWA. L’objectif principal est d’attaquer le statut même de réfugié. Cette législation constitue une violation flagrante des obligations d’Israël en vertu du droit international”, a-t-il ajouté.
Yildiz a en outre condamné les attaques d’Israël contre la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (UNIFIL), soulignant qu’il est “impératif que l’agence remplisse son mandat”.
Il a noté que les actions d’Israël augmentent également les tensions avec le Liban, la Syrie et l’Iran, et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à “utiliser tous les moyens à sa disposition” pour exiger un cessez-le-feu immédiat, la livraison sans entrave de l’aide humanitaire, ainsi que le respect du droit international et de ses exigences.