Au cours des dernières 24 heures, Israël a tué au moins 48 Palestiniens dans le cadre de la guerre génocidaire qu’il mène actuellement à Gaza, ont indiqué les médias palestiniens et des sources hospitalières.
Les victimes ont été signalées à Beit Lahiam, Jabalia, Rafah, Nuseirat et dans d’autres zones. Israël a tué au moins 14 Palestiniens déplacés qui avaient cherché refuge dans une ancienne école du camp d’Al-Shati, dans le nord de la bande de Gaza.
Hossam Shabat, journaliste local, a indiqué que 11 des victimes étaient des cousins à lui.
« En quelques minutes, j’ai trouvé 11 de mes cousins tués. Nous avons dû rassembler leurs corps dans des sacs mortuaires et les enterrer en quelques minutes – pas de funérailles, pas d’adieux », a-t-il écrit sur X où il a posté une vidéo des victimes.
Les Brigades Al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, ont annoncé que leurs combattants avaient tué et blessé des soldats israéliens près de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza.
Les combattants d’Al-Qassam « ont fait exploser un engin explosif contre une force d’infanterie sioniste qui était entrée dans l’un des bâtiments entourant l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de la bande de Gaza, faisant des victimes », a déclaré le groupe dans un communiqué.
Plus tôt dans la journée, les données militaires israéliennes ont indiqué que 10 soldats avaient été blessés à Gaza et au Sud-Liban au cours des dernières 24 heures.
Israël bloque sévèrement l’aide au nord de Gaza
Israël n’autorise pas l’entrée de nourriture et d’eau dans le nord de la bande de Gaza et l’ensemble de la population est exposée à un « risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence », a dénoncé le bureau humanitaire de l’ONU
La seule aide de l’ONU qu’Israël a autorisée depuis le début de sa dernière agression il y a un mois a été du matériel hospitalier dans le cadre de missions d’évacuation médicale, a déclaré à la presse Stéphanie Tremblay, porte-parole associée de l’ONU.
Elle a affirmé qu’Israël empêche les quelque 75 000 à 95 000 Palestiniens vivant dans le nord du pays de recevoir des articles essentiels à leur survie.
« L’ensemble de la population du nord de la bande de Gaza court un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence », a-t-elle encore déploré.
Mme. Tremblay a ajouté que les bombardements et les opérations terrestres israéliens empêchent les travailleurs humanitaires d’atteindre les personnes dans le besoin.
« Aujourd’hui, les autorités israéliennes ont à nouveau ordonné aux personnes résidant dans certaines parties du nord de Gaza et des gouvernorats de Gaza de quitter les lieux », a-t-elle fait savoir, ajoutant que 14 000 Palestiniens déplacés de force “dans cette zone sont hébergés dans des abris et d’autres sites”.
Israël poursuit une offensive dévastatrice sur Gaza depuis une attaque du Hamas le 7 octobre 2023, tuant près de 43 500 personnes et rendant l’enclave presque inhabitable.
Israël fait l’objet d’une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour ses actions dans l’enclave sous blocus.