Lors du sommet qui se tient à Bakou, le président turc Recep Tayyip Erdogan a présenté l’ambitieuse feuille de route de son pays pour lutter contre le changement climatique, y compris l’objectif de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici 2053.
La Turquie prévoit de transformer ses secteurs clés pour soutenir la croissance verte et le développement durable, affichant ainsi son engagement ferme en faveur de la responsabilité environnementale.
Le président Erdogan a annoncé le projet de la Turquie d’augmenter considérablement sa capacité en énergies renouvelables, avec l’objectif de faire passer la capacité installée d’énergie éolienne et solaire installée de 31 000 mégawatts à 120 000 mégawatts d’ici 2035.
Mettant en avant les initiatives nationales de la Turquie, M. Erdogan a souligné l’impact du projet « Zéro déchet », qui a déjà permis de réduire de 5,9 millions de tonnes les émissions de gaz à effet de serre. Lancé en 2017, ce projet vise à minimiser la production de déchets, à encourager le recyclage et à promouvoir des pratiques durables à travers le pays.
La participation de la Turquie à la COP29 a également été marquée par un message fort sur la justice climatique mondiale. Erdogan a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités face à la crise humanitaire et environnementale en cours à Gaza, demandant que les parties impliquées répondent de leurs actes devant les tribunaux internationaux.
Candidature pour accueillir la COP31
Soucieuse d’étendre son rôle de leader mondial en matière de climat, la Turquie a officiellement annoncé sa candidature pour accueillir la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2026 (COP31).
Le président Erdogan a exprimé sa reconnaissance envers les pays soutenant cette candidature, soulignant qu’organiser le sommet représenterait une avancée majeure dans l’engagement de la Turquie en faveur des objectifs climatiques internationaux.
La 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte lundi à Bakou, rassemblant des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des militants, dans un effort collectif renouvelé pour combattre la crise climatique.